Les bœufs malades de la peste : La peste bovine en France et en Europe (XVIIIe-XIXe siècle)

ESB, fièvre aphteuse, grippes aviaire et porcine ? Ces dernières années, plusieurs épidémies - ou mieux plusieurs épizooties - ont frappé les animaux d'élevage. Pour beaucoup, les abattages de masse et les incinérations semblent scandaleux. À quelle logique obéissent les pouvoirs pub...

Full description

Saved in:
Bibliographic Details
Main Author: François Vallat (auth)
Format: Book Chapter
Published: Presses universitaires de Rennes 2009
Subjects:
Online Access:Get Fullteks
DOAB: description of the publication
Tags: Add Tag
No Tags, Be the first to tag this record!
LEADER 03034naaaa2200277uu 4500
001 doab_20_500_12854_42560
005 20210211
020 |a books.pur.101867 
020 |a 9782753566811 
024 7 |a 10.4000/books.pur.101867  |c doi 
041 0 |a French 
042 |a dc 
100 1 |a François Vallat  |4 auth 
245 1 0 |a Les bœufs malades de la peste : La peste bovine en France et en Europe (XVIIIe-XIXe siècle) 
260 |b Presses universitaires de Rennes  |c 2009 
506 0 |a Open Access  |2 star  |f Unrestricted online access 
520 |a ESB, fièvre aphteuse, grippes aviaire et porcine ? Ces dernières années, plusieurs épidémies - ou mieux plusieurs épizooties - ont frappé les animaux d'élevage. Pour beaucoup, les abattages de masse et les incinérations semblent scandaleux. À quelle logique obéissent les pouvoirs publics, et comment le législateur a-t-il pu en arriver là ? La réponse se trouve dans la douloureuse genèse de ces mesures, genèse dans laquelle une maladie a joué un rôle exclusif, la peste bovine. Cette contagion, pratiquement disparue aujourd'hui, fut LA maladie des bovins pendant des siècles. Elle est venue d'Asie à six reprises de 1712 à 1872 ravager le gros bétail d'Europe occidentale dont elle anéantissait chaque fois 80 à 90 %. Faut-il continuer à méconnaître les conséquences de telles hécatombes sur la vie des campagnes et sur l'approvisionnement des villes ? Les États, désemparés devant le fléau, durent prendre un parti. Face aux opinions publiques hostiles, aux difficultés financières, aux incertitudes du monde médical, leur attitude alla de la réglementation timorée aux plus brutales opérations de police menées par la troupe. Les modèles politiques eux-mêmes entrèrent en jeu. La France, supposée centralisatrice, et l'Angleterre, libérale, adoptèrent des attitudes inverses, tour à tour avantageuses et défavorables. À quels experts fallait-il se fier ? Aux médecins précurseurs partisans de la contagion dont ils déduisaient des précautions outrancières ? Ou aux tenants du dogme hippocratique, qui situaient l'origine du mal dans l'environnement et incitaient au pire laxisme ? Entre tentatives malheureuses et succès mitigés, les réglementations hésitèrent jusqu'à ce qu'on parvienne à un consensus scientifique. En évoquant le drame du monde rural confronté aux épizooties, François Vallat décrit la difficile élaboration de la police sanitaire animale, véritable naissance de la médecine vétérinaire moderne. 
540 |a All rights reserved  |4 http://oapen.org/content/about-rights 
546 |a French 
653 |a agriculture 
653 |a bétail 
653 |a peste 
653 |a monde agricole 
653 |a histoire rurale 
856 4 0 |a www.oapen.org  |u http://books.openedition.org/pur/101867  |7 0  |z Get Fullteks 
856 4 0 |a www.oapen.org  |u https://directory.doabooks.org/handle/20.500.12854/42560  |7 0  |z DOAB: description of the publication