Venise en Crète : Civitas venetiarum apud Levantem

Les Crétois ont vécu près de cinq siècles sous domination vénitienne, du début du xiiie siècle au milieu du xviie. Ce fut une véritable entreprise de colonisation : un pays étranger et lointain débarque, prend le pouvoir, s'arroge les meilleures terres qu'il distribue à ses colo...

Full description

Saved in:
Bibliographic Details
Main Author: Joëlle Dalègre (auth)
Format: Book Chapter
Published: Presses de l'Inalco
Subjects:
Online Access:Get Fullteks
DOAB: description of the publication
Tags: Add Tag
No Tags, Be the first to tag this record!
LEADER 02759naaaa2200385uu 4500
001 doab_20_500_12854_61899
005 20210212
020 |a books.pressesinalco.19019 
020 |a 9782858313020 
024 7 |a 10.4000/books.pressesinalco.19019  |c doi 
041 0 |a French 
042 |a dc 
100 1 |a Joëlle Dalègre  |4 auth 
245 1 0 |a Venise en Crète : Civitas venetiarum apud Levantem 
260 |b Presses de l'Inalco 
506 0 |a Open Access  |2 star  |f Unrestricted online access 
520 |a Les Crétois ont vécu près de cinq siècles sous domination vénitienne, du début du xiiie siècle au milieu du xviie. Ce fut une véritable entreprise de colonisation : un pays étranger et lointain débarque, prend le pouvoir, s'arroge les meilleures terres qu'il distribue à ses colons, établit son administration ses règles, ses impôts, sa justice, sa religion, sa langue, ses divisions sociales, ses principes économiques... à son avantage. Un système centralisé, contrôlé, mais capable d'évoluer au fil du temps en prenant conscience des réalités. C'est l'objet des premiers chapitres. C'est aussi une expérience humaine exceptionnelle de coexistence entre deux populations, où à la fois s'affirment et se mêlent les identités. Les Crétois n'ont jamais réellement accepté la domination, près de trente révoltes le prouvent, et les Vénitiens jusqu'au bout se méfient d'eux et refusent de leur confier des armes pour la défense de l'île. Néanmoins, les populations se côtoient, des mariages mixtes ont lieu, des églises s'ouvrent aux deux cultes, et les contacts culturels se multiplient ; c'est ainsi que naîtra la Renaissance crétoise, floraison artistique unique. Les colons, toujours minoritaires, sont‑ils encore des « colons » au bout de plusieurs siècles ? La Crète, après Venise, est‑elle différente ? Ces phénomènes qui touchent à l'humain forment la seconde partie du livre, qui ne peut que se clore sur la conquête turque. 
540 |a Creative Commons  |f https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/  |2 cc  |4 https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ 
546 |a French 
653 |a monasteries 
653 |a education 
653 |a villains 
653 |a Turkish-Venetian 
653 |a taxes 
653 |a Candia 
653 |a music 
653 |a trade 
653 |a mixed trade 
653 |a Sitia 
653 |a Chania 
653 |a Dike of Crete 
653 |a mude 
653 |a Greek printind 
856 4 0 |a www.oapen.org  |u http://books.openedition.org/pressesinalco/19019  |7 0  |z Get Fullteks 
856 4 0 |a www.oapen.org  |u https://directory.doabooks.org/handle/20.500.12854/61899  |7 0  |z DOAB: description of the publication